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Les Princes-Evêques de Liège

Les Armoiries des Princes Evêques de Liège

par François BONIVER
corrigées selon le Recueil héraldique des bourguemestres ... de Louis Abry,

Armoirie de la Principauté Episcopale de Liège
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ARMOIRIES DE LA PRINCIPAUTÉ ÉPISCOPALE DE LIEGE

Ecartelé: au 1, de gueules à la fasce d'argent (Duché de Bouillon); au 2, d'argent à trois lions de sinople, armés et lampassés de gueules et couronnés d'or (Marquisat de Franchimont); au 3, burelé d'or et de gueules de dix pièces (Comté de Looz); au 4, d'or à trois huchets de gueules virolés et enguichés d'argent (Comté de hornes); et, sur le tout, de gueules au perron haussé, supporté par trois lions sur trois degrés, monté d'une pomme de pin, sommé d'une croix pattée, le tout d'or, accosté d'un L et G capitals de même (Libertas Gentis - Liberté du peuple).


LA PRINCIPAUTE DE LIEGE


Dès le IIe siècle de notre ère, la localité de Tongres était devenue une ville de grande importance, grâce à l'influence de la civilisation romaine. Elle était le siège d'une nombreuse garnison, occupait quantité de fonctionnaires, civils et militaires, offrait une population complètement romanisée, et possédait d'importants édifices publics comme de riches habitations particulières.

De son castellum et d'une colonne itinéraire, partaient seize chaussées dans toutes les directions.

Vers la fin du siècle, elle subit un temps d'arrêt, à la suite d'une désastreuse invasion germanique, mais, à l'époque de Constantin (306-337), elle avait recouvré, en grande partie, sa prospérité d'autrefois et elle était devenue une résidence épiscopale.

Le diocèse comprenait presque toute l'étendue de la Belgique.

Saint Servais en fut le premier évêque connu. Il mourut en 384 et fut inhumé à Maastricht. On possède peu de renseignements sur son épiscopat et sur celui de ses successeurs immédiats, à cause, sans doute, du flot des invasions venu de l'Est, qui dut faire disparaître jusqu'au moindre souvenir des institutions chrétiennes.

Au Ve siècle, les Francs s'établirent dans les pays d'Outre-Rhin et Escaut. La conversion d'un de leurs chefs, Clovis, favorisa considérablement le développement du christianisme parmi les populations barbares.

L'évêque saint Monulphe (558-597) éleva, sur le tombeau de saint Servais, à Maastricht, une église spacieuse. Dès lors, la résidence réelle des évêques tongrois fut Maastricht. Tongres resta le siège officiel de l'évêché.

Saint Lambert fut le dernier évêque de Tongres-Maastricht. Il mourut, en 696, ou plus certainement en 705, assassiné pendant qu'il était en oraison dans sa cellule, qui était établie près du pied du Publémont.

Cette fin tragique fit prendre au petit village liégeois, un développement rapide et très considérable. Bientôt, on érigea sur l'emplacement de la demeure du martyr, un oratoire, qui fut converti, en 714, en une église placée sous son invocation.

En 718, son successeur, saint Hubert, y transféra, en grande pompe, la dépouille du prélat, qui avait été déposée dans une église de Maastricht.

Ce transfert eut pour conséquence d'amener le déplacement du siège de l'évêché de Tongres-Maastricht, à Liège.

Clovis III (691-695), de qui relevait notre contrée, avait octroyé au pontife Lambert, un diplôme d'immunité en faveur de son église, dite de Notre-Dame. Ce diplôme lui conférait la pleine jouissance de ses domaines, tant sous le rapport temporel que sous le rapport spirituel.

Voilà le point initial de l'autorité princière, qui devait être reconnue plus tard aux pontifes liégeois.

En 843, par le célèbre traité de Verdun, le vaste empire de Charlemagne fut partagé entre ses trois petits-fils.

L'aîné, Lothaire I, obtint les territoires compris entre le Rhin et l'Escaut. A sa mort (885), son fils, Lothaire II hérita des pays s'étendant de la mer du Nord au jura, et qui devint la Lotharingie.

A partir de 925, ce pays resta rattaché politiquement et féodalement à l'Allemagne et il constitua une terre d'Empire.

L'église de Liège était dans sa mouvance.

Au cours du Xe siècle, elle fut, par excellence, une église impériale, et NOTGER, le premier prince-évêque de Liège.

Ce prince d'Empire était issu d'une famille noble de la Souabe. Il enseignait les sciences à l'abbaye de Stavelot, quand l'empereur Othon Ier le Grand, qui fonda, en 962, le Saint-Empire romain germanique, lui conféra, en 972, l'évêché de Liège.

Cet Etat s'était constitué insensiblement, au long des siècles, grâce aux libéralités que lui avaient faites, les rois mérovingiens et carolingiens, des prélats eux-mêmes et des fidèles, et que confirmèrent les empereurs allemands Othon II (973-983), Othon III (983-1002) et Henri II (1002-1024), en accompagnant leurs donations, intéressées, sans doute, d'importantes immunités et de pouvoirs régaliens, tels que la frappe des monnaies, le droit de marché, la perception de certains impôts.

En 980, Othon II accorda à Notger, une charte de reconnaissance, pour services rendus, qui lui conféra les prérogatives de la souveraineté. Il y eut, dès lors, une principauté épiscopale de Liège, dont le territoire embrassait la partie orientale de notre pays, avec des portions considérables du Brabant septentrional, du Limbourg hollandais, de la Prusse rhénane et du Grand-Duché de Luxembourg.

Sceau de Notger

Notger transforma bientôt sa modeste résidence liégeoise en une cité opulente, où il bâtit une cathédrale, six collégiales, deux paroissiales, un palais, un hospice, une enceinte muraillée, et il acheva l'abbaye bénédictine de Saint-Laurent, commencée par son prédécesseur, Eracle.

Liège devint la première ville de la Lotharingie.

Le grand prélat fut, pour le pays de Liège, ce qu'il avait été pour la capitale de son Etat. Il en fortifia les villes frontières, les dota d'édifices religieux et y plaça des vassaux ayant pour mission de les défendre. Il favorisa l'ouverture, dans les collégiales, d'écoles, dans lesquelles se donnait l'enseignement moyen, mais il s'occupa surtout de développer les études supérieures de l'école établie à la cathédrale Saint-Lambert, d'où sortirent une foule d'hommes remarquables, notamment Gausechin de Mayence, qui avait été écolâtre de Liège et qui, quelques lustres après la mort de Notger, survenue le 10 avril 1008, écrivait les lignes suivantes:

« Liège est la mère nourricière des hautes études, la fleur des trois Gaules; c'est une autre Athènes, où fleurit l'amour des arts libéraux. Pour l'étude des belles-lettres, elle n'a rien à envier à l'Académie de Platon. »

Un poète de ce temps a résumé les mérites de Notger dans les deux vers latins suivants

Legia Notgerum Christo
Notgero coetera debes
.

En voici le sens

O Liège qui, des lois, portes le joug léger,

Tu dois Notger au Christ et le reste â Notger.

Les effets bienfaisants du règne de ce grand homme d'Etat se firent sentir longtemps encore après sa mort, malgré que la Principauté, vassale de l'Empire, se vit entraînée par celui-ci, dans ses guerres, entreprises, au XIIe siècle, contre les bouillants dynastes lotharingiens et, au siècle suivant, contre les belliqueux ducs de Brabant.

Voici la liste des successeurs de Notger qui régnèrent au cours de ces deux siècles:

Baldéric Il (1008 - 1018)
Waldobon (1018 - 1021)
Durand (1021 - 1025)
Reginard (1025 - 1037)
Nithard (1038 - 1042)
Wazon (1042 - 1048)
Théoduin (1048 - 1075)
Henri de Verdun (1075 - 1091)
Otbert (1091 - 1119)
Frédéric (1119 - 1121)
Albéron I (1121 - 1128)
Alexandre de Juliers (1128 - 1135)
Alberon de Chiny (1136 - 1145)
Henri de Leyen (1145 - 1164)
Alexandre d'Oeren (1165 - 1167)
Raoul de Zaehringen (1167 - 1191)
Saint Albert de Louvain (1191 - 1192)
Simon de Limbourg (1193 - 1195)
Albert de Cuyck (1196 - 1200)



LES ARMOIRIES


Avant la découverte de la poudre à canon, les hommes de guerre du moyen âge se servaient d'armes blanches, au cours de leurs combats. Ils portaient des vêtements de fer, qui furent d'abord des cottes de mailles, puis des cuirasses. Leur tête était protégée au moyen d'un casque pesant et fermé aussi hermétiquement que possible. Ils s'abritaient derrière un bouclier.

Ainsi bardés de fer, ils auraient été méconnaissables, surtout dans les mêlées, s'ils n'avaient pas porté un signe distinctif, peint en couleurs vives, qu'ils plaçaient sur leurs boucliers, leurs casques, leurs cuirasses et le caparaçon de leurs chevaux.

Ce signe distinctif est une figure héraldique, un blason, des armes ou encore des armoiries.

Les abbés, les évêques et les archevêques, du haut moyen âge, adoptèrent des armoiries comme les seigneurs et ils ne tardèrent pas à être suivis par les cardinaux et par les papes même, qui virent dans ces signes, des marques d'une autorité, que la bravoure chevaleresque avait sanctionnée.

Dans la préface de son livre intitulé « Miroir des Nobles », que Jacques de Hemricourt écrivit à la fin du XIVe siècle, cet auteur affirme qu'il n'y avait pas deux cents ou deux cent cinquante ans, que la plupart des nobles du Pays de Liège avaient des blasons fixes.

Auparavant, ils prenaient des enseiqnes, joliteis et envoizures, selon leur bon plaisir. Ainsi, se présentaient-ils dans des jeux d'armes ou à la guerre, avec un bouclier orné, tantôt d'une façon tantôt d'une autre.

On ne trouve pas d'auteurs, avant l'année 1150, qui aient parlé du blason. Le premier traité des armoiries a vu le jour sous le règne de Philippe-Auguste (1180-1223).

Le héraut d'armes de la principauté de Liège, Simon joseph Abry (1675-1756), dans son célèbre ouvrage intitulé « Recueil héraldique des bourgmestres de la Noble Cité de Liège », ne commence la série des princes-évêques de Liège, en possession d'un blason fixe, que par Hugues de Pierrepont (1200-1229), bien que la famille d'Albert de Cuyck en possédât un, marqué d'un caractère de stabilité, depuis de nombreuses années. C'est pourquoi nous la faisons figurer en tête de liste.

Quand les chevaliers virent leurs efforts héroïques couronnés de succès, ils adoptèrent définitivement les signes, sous lesquels ils avaient combattu et les transmirent â leurs descendants.

Bientôt, ces emblèmes, devenus marques distinctives des familles importantes, furent tenus par celles-ci, pour aussi précieux que leur fief même. Ils figurèrent, non seulement sur les armures des chevaliers, mais sur les vêtements des pages, les bannières des écuyers, le linteau des portes castrales, les meubles, les vitraux des églises et les demeures seigneuriales, les tombes, les médailles, les pièces de monnaies, les façades des édifices civils et privés, mais surtout sur les sceaux des chartes et plus encore sur les contreseings.

Aujourd'hui, après les emplois abusifs qu'on en a fait, jusqu'à les embourgeoiser, ils sont tombés dans un grand discrédit. Le folklore les a ravis â l'histoire et les a presque entièrement assimilés. Sic transit gloria mundi.

Albert de CUYCK (1194 - 1200) Albert de CUYCK (1194 - 1200)

D'or à deux fasces de gueules accompagnées de huit merlettes du même.

Hugues de PIERREPONT (1200 - 1229) Hugues de PIERREPONT (1200 - 1229)

D'or au sautoir de sable cantonné de huit merlettes du même.

Jean d'EPPES (1229 - 1238) Jean d'EPPES (1229 - 1238)

De gueules au lion d'argent courronné d'or.

Guillaume de SAVOIE (1238 - 1239) Guillaume de SAVOIE (1238 - 1239)

De gueule à une croix d'argent.

Robert de THOUROTTE (1240 - 1246) Robert de THOUROTTE (1240 - 1246)

De gueules au lion d'argent.

Henri de GUELDRE ( 1247 - 1274) Henri de GUELDRE ( 1247 - 1274)

Parti: au 1er, d'azur à un lion d'or courronné de même (Gueldre); au 2ème, d'or au lion de sable (Juliers)

Jean d'ENGHIEN ( 1274 - 1281) Jean d'ENGHIEN ( 1274 - 1281)

Gironné d'argent et de sable de douze pièces, chaque giron de sable chargé de trois croix recroisetées au pied fiché d'or, les pieds dirigés vers le coeur de l'écu.

(Discordance entre descritif et illustration chez Boniver. Abry gironne de 12 pièces et non de 10. Illustration non corrigée)

Jean de FLANDRE (1282 - 1292) Jean de FLANDRE (1282 - 1292)

D'or au lion de sable armé et lampassé de gueules; à la cotice de gueules brochant sur le tout.

Hugues de CHALONS (1296 - 1301) Hugues de CHALONS (1296 - 1301)

De gueules à la bande d'or chargée en chef d'une étoile d'azur à six rais.

Adolphe de WALDECK (1301 - 1302) Adolphe de WALDECK (1301 - 1302)

D'or à une étoile de sable à huit rais.

Thibaud de BAR ( 1303 - 1312) Thibaud de BAR ( 1303 - 1312)

D'azur semé de croisettes recroisettées d'or au pied fiché, à deux barbeaux adossés de même.

Adolphe de la MARCK (1313 - 1344) Adolphe de la MARCK (1313 - 1344)

D'or à la fasce échiquetée d'argent et de gueules.

Englebert de la MARCK (1345 - 1363) Englebert de la MARCK (1345 - 1363)

D'or à la fasce échiquetée d'argent et de gueules.

Jean d'ARCKEL (1364 - 1378) Jean d'ARCKEL (1364 - 1378)

De gueules à deux fasces bretessées et contrebretessées d'argent.

(Discordance entre texte et illustration chez Boniver corrigée selon Abry)

Arnould de HORNES (1378 - 1389) Arnould de HORNES (1378 - 1389)

D'or à trois huchets de gueules et virolés d'argent.

Jean de BAVIERE (1390 - 1417) Jean de BAVIERE (1390 - 1417)

Ecartelé: aux 1er et 4ème: fuselé en barre d'argent et d'azur (Bavière); aux 2ème et 3ème: écartelé d'or; aux 1er et 4ème: au lion de sable; aux 2ème et 3ème: au lion de gueules (Hainaut).

Jean de WALLENRODE (1418 - 1419) Jean de WALLENRODE (1418 - 1419)

De gueules à une boucle de courroie d'argent.

Jean de HEYNSBERG (1419 - 1455) Jean de HEYNSBERG (1419 - 1455)

Ecartelé: aux 1er et 4ème: Parti: a) burelé d'or et de gueules (Looz); b) d'azur à deux bars adossés d'or accompagnés de quatre lis de même (Chiny); aux 2ème et 3ème: de gueules au lion d'argent (Heynsberg); en abime: d'or à un lion de sable brochant sur le tout.

Louis de BOURBON (1456 - 1485) Louis de BOURBON (1456 - 1485)

Dazur à trois fleurs de lis d'or au bâton alésé de gueules en bande.
Devise: Sans sainguier (Sans changer)

Jean de HORNES (1483 - 1505) Jean de HORNES (1483 - 1505)

D'or à trois huchets de gueules virolés et enguichés d'argent.

Erard de la MARCK (1506-1538) Erard de la MARCK (1506-1538)

D'or à la fasce échiquetée d'argent et de gueules, au lion naissant de gueules armé et lampassé d'azur mouvant de la fasce.

Corneille de BERGHES (1538 - 1544) Corneille de BERGHES (1538 - 1544)

Coupé: au 1er: Parti: à dextre: a) de sable au lion d'or armé et lampassé de gueules (Brabant); b) à senestre: d'or à trois pal de gueules (Berthout); au 2ème: de sinople à trois mâcles d'argent (Bautersem).

Georges d'AUTRICHE (1544 - 1557) Georges d'AUTRICHE (1544 - 1557)

Ecartelé: aux 1er et 4ème: de gueules à la fasce d'argent (Autriche) avec un filet de sinople; aux 2ème et 3ème: d'or au lion de gueules couronné, armé et lampassé d'azur.

Robert de BERGHES (1557 - 1564) Robert de BERGHES (1557 - 1564)

Coupé: au 1er: Parti: à dextre: a) de sable au lion d'or armé et lampassé de gueules (Brabant); b) à senestre: d'or à trois pal de gueules (Berthout); au 2ème: de sinople à trois mâcles d'argent (Bautersem).

Gérard de GROESBEEK (1564 - 1580) Gérard de GROESBEEK (1564 - 1580)

D'argent à la fasce ondée de gueules.

Ernest de BAVIERE (1581 - 1612) Ernest de BAVIERE (1581 - 1612)

Ecartelé: aux 1er et 4ème: fuselé en barre d'argent et d'azur (Bavière); aux 2ème et 3ème: de sable au lion d'or couronné, armé et lampassé de Gueules (Palatinat du Rhin).

Ferdinand de BAVIERE (1612 - 1650) Ferdinand de BAVIERE (1612 - 1650)

Ecartelé: aux 1er et 4ème: fuselé en barre d'argent et d'azur (Bavière); aux 2ème et 3ème: de sable au lion d'or couronné, armé et lampassé de Gueules (Palatinat du Rhin).

Maximilien-Henri de BAVIERE (1651 - 1688) Maximilien-Henri de BAVIERE (1651 - 1688)

Ecartelé: aux 1er et 4ème: fuselé en barre d'argent et d'azur (Bavière); aux 2ème et 3ème: de sable au lion d'or couronné, armé et lampassé de Gueules (Palatinat du Rhin).

Jean-Louis d'ELDEREN (1688 - 1694) Jean-Louis d'ELDEREN (1688 - 1694)

D'argent à une fasce d'or haussée das l'écu, accompagnée de neuf pièces de vair d'azur: 4 en chef soutenues de la fasce, 3 et 2 en pointe accolées et s'entrefourchant.

Joseph-Clément de BAVIERE (1694 - 1723) Joseph-Clément de BAVIERE (1694 - 1723)

Ecartelé: aux 1er et 4ème: fuselé en barre d'argent et d'azur (Bavière); aux 2ème et 3ème: de sable au lion d'or couronné, armé et lampassé de Gueules (Palatinat du Rhin).

Georges-Louis de BERGHES Georges-Louis de BERGHES (1724 - 1744)

Coupé: au 1er: Parti: à dextre: a) de sable au lion d'or armé et lampassé de gueules (Brabant); b) à senestre: d'or à trois pal de gueules (Berthout); au 2ème: de sinople à trois mâcles d'argent (Bautersem).

Jean-Théodore de BAVIERE (1744 - 1763) Jean-Théodore de BAVIERE (1744 - 1763)

Ecartelé: aux 1er et 4ème: fuselé en barre d'argent et d'azur (Bavière); aux 2ème et 3ème: de sable au lion d'or couronné, armé et lampassé de Gueules (Palatinat du Rhin).

Charles-Nicolas d'OULTREMONT (1763 - 1771) Charles-Nicolas d'OULTREMONT (1763 - 1771)

Coupé de gueules sur sable au lion d'argent armé, lampassé et couronné d'or brochant sur le coupé.

François-Charles de VELBRUCK (1772 - 1784) François-Charles de VELBRUCK (1772 - 1784)

D'or à la fasce d'azur.

César-Constantin-François de HOENSBROEK (1784 - 1792) César-Constantin-François de HOENSBROEK (1784 - 1792)

D'argent à quatre fasces de gueules au lion de sable couronné, armé, et lampassé d'or brochant sur le tout.

François-Antoine-Marie de MEAN (1792 - 1794)

D'argent à un chêne au naturel fruité d'or posé sur une terrasse de sinople, à l'aigle de sable becquée et membrée de gueules, couronné à l'antique d'or, brochant sur le fût de l'arbre et soutenue par une tringle alésée d'or qu'il empoigne dans ses serres.

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