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Traduction Française
William Stanhope. 53
Le W.M., Bro. C. KUPFERSCHMIDT a déclaré : - Je suis sûr que nous devons tous accueillir l'article intéressant de Bro. G. Jottrand, que nous venons d'écouter, que nous soyons d'accord ou non avec ses conclusions ; car nous devons reconnaître qu'il nous a présenté le maximum qui peut être dit en faveur de la prétendue origine 1721 de la Loge à Mons, et nous a ainsi aidés à arriver à des condamnations plus fermes que ce que nous étions auparavant capables de tenir. Pratiquement, il rejette toutes les affirmations subsidiaires et épingle sa foi aux entrées du "Nouveau régistre". Frères. Speth et Gould les ont tous deux examinés sous différents points de vue et sont arrivés à une conclusion négative quant à leur disponibilité pour résoudre la question, et je suis obligé d'avouer que je dois approuver leurs points de vue. L'origine de 1721 semble être totalement impossible. Frère. Speth a profité de certaines déclarations pour expliquer l'origine probable de cette curieuse caractéristique de la maçonnerie continentale, la "Loge propriétaire", et se penche évidemment sur l'opinion qu'au moins à partir de 1749, la Loge de Mons doit être classée comme l'une de celles-ci. Encore une fois, je suis d'accord avec lui.
Mais n'est-il pas possible de suggérer quelque chose de mieux qu'une découverte négative concernant l'origine de la Loge ? Je vais au moins faire la tentative, et bien que je ne puisse pas promettre un grand succès, je pense que je peux montrer une certaine probabilité que la Loge date de la période 1742-1749 seulement. Comme Mon Frère. Gould déclare : « La guerre de Succession d'Espagne, de 1742-48, a rempli les basses terres de troupes britanniques, et c'est au moins une conjecture raisonnable que les francs-maçons parmi eux aient pu tenir des réunions, initié les habitants et laissé derrière eux des loges permanentes. Le duc de Cumberland, qui a commandé à Fontenoy en 1745, est déclaré par Multa Paucis comme ayant été initié en 1743. » Parmi ces troupes britanniques, comme l'a montré Bro. Speth, était William Stanhope, vicomte Petersham, et outre son lien présumé avec la Loge de Mons, nous avons au moins des indications qu'il a constitué une autre Loge. Ce qui suit est un extrait d'une lettre du Grand Orient de Belgique à la Grande Loge d'Angleterre. « La Respectable ☐ Ecossaise La Nymphe de Chaudfontaine à l'Orient de Chaudfontaine était sous la juridiction de la Grande Loge d'Angleterre et travaillait le Rite écossais à partir de 1749, date à laquelle Milord Stanhope, député de la Grande Loge d'Angleterre, est venu à Chaudfontaine et a constitué cette Loge, laissant un mandat transférable (une patente transmissible) accordé par Milord Spraw, Grand Maître de l'Ordre des Maçons d'Angleterre. » Pourrait Bro. Jottrand nous oblige avec une copie de ce mandat, s'il existe toujours ? Bien sûr, ces affirmations sont dans le principal intenable, Stanhope n'a jamais été, pour autant que nos dossiers le montrent, délégué par l'Angleterre, et la Loge de Chaudfontaine (près de Liège) n'apparaît pas du tout sur notre registre. Qui était Lord Spraw est un mystère, pourrait-on dire Edward Spratt, le grand secrétaire irlandais de cette date ? Les Français sont proverbiaux pour le hachage qu'ils font des noms anglais, et l'ajout du "Milord" ne serait pas très étrange. Ma seule raison de supposer que Spratt peut être visé est la considération que Petersham était un soldat, que la majorité des loges régimentaires étaient de constitution irlandaise, et qu'il pourrait donc avoir été un maçon irlandais. Mais le point à noter est que Lord Stanhope est déclaré avoir fondé cette loge en 1749, et que les documents cités par Bro. Jottrand allègue que William Stanhope est accédé à la propriété de la Mons Lodge la même année. Je ne crois pas qu'une affirmation ait été influencée par l'autre, parce que les frères de Mons semblent avoir ignoré le fait que Stanhope avait depuis 1742 le droit d'être appelé vicomte Petersham, alors que les frères de Chaudfontaine le connaissaient au moins comme un seigneur. Comment l'un ou l'autre Lodge, cependant, pourrait-il savoir que son nom de famille était Stanhope ? Et sur quelle autorité a-t-il agi ? Je vais m'aventurer ici dans une hypothèse. Chaque année, les troupes se rendaient dans les quartiers d'hiver, c'est-à- dire que la guerre s'arrêtait pratiquement, et nous savons que dans de telles circonstances, une sorte de trêve indéfinie existait qui permettait même de se rendre. Stanhope, avant l'élévation de son père au rang de comte en 1742, a peut-être été initié dans une loge française, et son nom apparaîtrait sur son certificat comme William Stanhope. S'il progressait jusqu'au diplôme français de maître écossais, il aurait le droit de faire des maçons à vue et de constituer des loges, sur sa propre autorité. Je pense qu'il l'a fait, et qu'il n'a pas seulement constitué la Loge de Chaudfontaine, mais aussi celle de Mons ; les deux Loges ont travaillé les diplômes écossais dès le premier. Le nom sur son certificat serait alors maçonniquement mieux connu que son tout nouveau titre. Que de telles loges devraient être les siennes, sa propriété, était dans la nature des choses, jusqu'à ce qu'il lui plaise de se s'en sarrer de son autorité. À moins qu'il n'ait quelque chose à voir avec ces loges, w h y était son nom de famille plus connu que son titre. Si les frères avaient simplement inventé son lien avec ces Loges à une époque ultérieure, ils auraient ignoré son nom de famille et ne l'auraient connu que par son titre. Il semble que Bro. Gould avait raison, et que les troupes britanniques en Flandre ont érigé et laissé des loges derrière eux. Le "Tableau Générale" indique qu'il a reçu la Loge du Duc de Wharton le 15 novembre 1749 ; et un certificat encore existant accordé par cette Loge à l'un de ses membres le 6 septembre 1780, donne la date de l'événement comme étant le 17 novembre 1749. Je pense qu'il est plus probable que cette date soit celle de la démission de Petersham. Si Petersham partait avec l'armée à la fin de la guerre, la Loge serait sans tête, et naturellement Stanhope renoncerait à ses droits, de sorte que la date conviendrait assez bien, et la différence entre le 15 et le 17 novembre peut être expliquée par l'erreur d'un scribe d'un côté ou de l'autre.
Il est certain que vers 1742-1749, il y a eu une agitance dans les cercles maçonniques en Flandre, et de nombreuses loges ont été établies, soit par des individus, soit par la Grande Loge de France. Le Lodge Parfaite Harmonie, qui est ensuite devenu le Prov. La Grande Loge, a été établie à Mons en 1748 par le duc de Clermont, qui était à l'époque le Grand Maître en France, et dont la Grande Loge avait pour ses propres raisons le nom de Grande Loge Anglaise de France. Et nous entendons bientôt parler de plus de loges, jusqu'à environ 1765, il y en avait beaucoup travaillant sous des constitutions très différentes, anglaise, néerlandaise, française et indépendante. Deux originaires d'Angleterre : la Discrète Impériale à Alost, n° 341, justifiée le 5 juin 1765, et la Constante Union, n° 427, Gand, du 18 juillet 1768. De Vignoles, le Grand Maître provincial anglais pour les loges étrangères apparaît alors sur les lieux. Il a conçu le plan de les unir tous sous une Grande Loge Provinciale Anglaise pour la Flandre Autrichienne, et s'est mis en communication avec le marquis de Gages, qui en 1765 a succédé au comte de Pailly en tant que Maître de la Parfaite Harmonie, en s'arrangeant pour qu'il soit nommé Prov. G.M. sous l'Angleterre. Le résultat a été qu'en 1769, le duc de Beaufort, G.M. Angleterre, a accordé un brevet à de Gages en tant que Prov. G.M. pour les Pays-Bas autrichiens, que les deux Loges anglaises se sont placées sous sa juridiction, et que la Loge Parfaite Harmonie a été reconstituée en tant que Loge anglaise par mandat daté du 20 janvier 1770, et a reçu le No. 394.
Mais le nouveau pouvoir n'a en aucun cas été reconnu par les autres Loges, et les lettres sont toujours conservées écrites par De Vignoles, évidemment en réponse aux remonstrances des Loges. J'ai des notes sur l'un d'eux en particulier, adressé à la Lodge Bienfaisante à Gand. Quel était le sort de l'Union Parfaite à Mons pendant cette période est difficile à déterminer. Le "Tableau Général" dit que Stanhope l'a démissionné à Bro. Fonson, à cette époque W.M., en 1770 : le certificat auquel j'ai déjà fait allusion, dit que le 20 février 1770, il a été démissionné en faveur des maîtres et des frères de la Loge, sans dire que Stanhope l'a démissionné. Dans un cas, il continuerait à être propriétaire, dans l'autre, il cesserait de l'être. Personnellement, je ne crois aucune des deux déclarations. Je suis enclin à penser que la Loge est restée pratiquement dormante jusqu'à ce qu'elle se soit réveillée par l'agitation que la constitution de la Grande Loge Provinciale en 1769 avait provoquée. Peut-être que Fonson était devenu en possession de la démission de Lord Petersham, ou d'un document qui lui permettait d'assumer la maîtrise. Puis vinrent, en 1773, (selon Cordier), les premiers efforts de la Grande Loge provinciale pour acquérir compétence sur la Loge, et curieusement, nous trouvons en 1773 un nouveau livre de procès-verbal ouvert et intitulé "nouveau régistre". Mais ce n'est pas une garantie que l'ancien livre, s'il existait un tel livre, est re- t-il re-un de grande époque. Est-il peu caritable de supposer que la Loge, préssurant qu'elle doit finalement succomber à la puissance supérieure, est déterminée à se placer au moins à la tête de toutes les Loges de la Province et ne sachant pas exactement comment ou quand elle a été constituée déterminée à revendiquer une origine aussi élevée que possible ? Stanhope en 1749 n'était pas assez loin, parce que la Parfaite Harmonie, maintenant la Grande Loge provinciale, pouvait elle-même revendiquer 1748. Pourquoi ne pas faire apparaître que Stanhope lui-même en 1749 a reçu la Loge des mains de quelqu'un d'autre ? Nous pouvons à peine dire pourquoi Wharton a été choisi en particulier, mais Montague a peut-être été fixé parce qu'il a été le premier noble à occuper la chaise du Grand Maître. La date était manifestement densée à être cohérente avec cette hypothèse, et a été modifiée à divers moments pour s'adapter aux faits lorsqu'il a été découvert que les dates précédentes étaient intenables.
Il est curieux que le premier William Stanhope, le père de Lord Petersham et le premier comte de Harrington, était probablement vraiment en contact avec Wharton à peu près au moment où le duc dissolu a constitué la Loge de Madrid, car en 1729, il a été envoyé à Madrid et à Séville en particulier pour conclure un traité avec l'Espagne, mais pour éviter de céder Gibraltar.1 Il a réussi admirablement, et pour ses services a été créé Baron Harrington. Ce n'est probablement qu'une coïncidence, je ne vois pas comment cela pourrait être autre chose. Il y a une autre coïncidence, que je mentionne aussi simplement par curiosité. Frère. Jottrand nous dit qu'en 1838, la Lodge Parfaite Union à Mons, le successeur du nom de l'ancienne Loge, (nous devons nous rappeler que ce n'est pas vraiment la même Loge) a inscrit sur ses mandats la déclaration qu'elle avait été constituée en 1721 par le grand Maître Anthony Brown, comte Montague : confondant ainsi le vicomte Montague, Grand Maître en 1732-3 avec le duc de Montague de 1721. Maintenant, en 1733, une loge était en fait justifiée par le vicomte Montague pour Valenciennes en Flandre française, et son nom était Parfaite Union. Il y a peut-être une possibilité que la Mons Lodge soit une fille de la Valenciennes Lodge ?
Mais pour une raison ou une autre, le nom de Stanhope a dû acquérir une grande emprise sur les maçons des Pays-Bas, car nous le trouvons à nouveau dans le document fallacieux connu sous le nom de Charte de Cologne. Le paquet de documents falsifiés, contenant cette charte et les ninutes présumées de la Lodge Frederic's Fredenhall, a été remis au prince Frédéric, Grand Maître des Pays-Bas en 1816, et les neuf minutes de la procédure sont censées couvrir la période du 29 janvier 1637 au 2 février 1638. Dans les minutes un frère.
Stanhope (nom chrétien non donné), apparaît comme ambassadeur de la mère ou de la loge paroissiale à Londres. Son nom est-il expliqué dans ces documents par une telle activité maçonnique dans les Pays-Bas, que même en 1816 on se souvenait encore de lui ?
Je pense qu'il sera reconnu que bien que nous ne soyons peut-être pas en mesure d'accepter le verdict que Bro. Jottrand exige de nos mains, mais plutôt enclin à l'opinion que l'origine présumée de 1721 était une fraude pieuse des frères de Mons en 1775, mais son article a été le moyen de provoquer une discussion très intéressante et instructive, et qu'il mérite bien le vote de remerciements que j'ai maintenant le plaisir de proposer.
Le vote de remerciement a ensuite été secondé et porté à l'unanimité
Texte original en angais
William Stanhope. 53
The W.M., Bro. C. KUPFERSCHMIDT said: - I am sure we must all welcome the interesting paper of Bro. G. Jottrand, to which we have just listened, irrespective of whether we agree with his conclusions or not; for we must recognise that he has presented to us the utmost that can be said in favour of the alleged 1721 origin of the Lodge at Mons, and has thus assisted us to arrive at firmer convictions than we were previously able to hold. Practically he rejects all subsidary assertions and pins his faith to the entries in the " Nouveau régistre." Bros. Speth and Gould have each considered these from different standpoints and have arrived at a negative conclusion as to their availability in solving the question, and I am fain to confess that I must endorse their views. The 1721 origin seems to be utterly impossible. Bro. Speth has taken advantage of certain statements to explain the probable origin of that curious feature in Continental Masonry, the "Loge propriétaire," and evidently leans to the opinion that at least from 1749 onwards, the Mons Lodge must be classed as one of these. Here again I agree with him.
But is it not possible to suggest something better than a negative finding as regards the origin of the Lodge? I will at least make the attempt, and although I cannot promise any great amount of success, I think I can show some probability that the Lodge dates from the period 1742-1749 only. As Bro. Gould states, « The war of the Spanish Succession, 1742-48, filled the Lowlands with British troops, and it is at least a reasonable conjecture that the Masons among them may have held meetings, initiated the inhabitants, and left permanent Lodges behind them. The Duke of Cumberland, who commanded at Fontenoy in 1745, is stated by Multa Paucis to have been initiated in 1743. » Among these British troops, as has been shown by Bro. Speth, was William Stanhope, Viscount Petersham, and besides his alleged connection with the Mons Lodge we have at least indications of his constituting one other Lodge. The following is an extract of a letter from the Grand Orient of Belgium to the Grand Lodge of England. « La Respectable ☐ Ecossaise La Nymphe de Chaudfontaine in the Orient of Chaudfontaine was under the jurisdiction of the Grand Lodge of England and worked the Scottish Rite from 1749 onwards, at which date Milord Stanhope, Deputy of the Grand Lodge of England came to Chaudfontaine and constituted this Lodge, leaving a transferable warrant (une patente transmissible) granted by Milord Spraw, Grand Master of the Order of Freemasons of England. » Could Bro. Jottrand oblige us with a copy of this warrant, if still in existence? Of course these assertions are in the main untenable, Stanhope was never, so far as our records show, deputed by England, and the Lodge at Chaudfontaine (near Liege) does not appear on our register at all. Who Lord Spraw was is a mystery, could Edward Spratt, the Irish Grand Secretary of that date be meant? Frenchmen are proverbial for the hash they make of English names, and the addition of the " Milord " would not be very strange. My only reason for supposing that Spratt may be intended is the consideration that Petersham was a soldier, that the majority of regimental Lodges were of Irish constitution, and therefore he may possibly have been an Irish Mason. But the point to be noted is that Lord Stanhope is stated to have founded this Lodge in 1749, and that the documents cited by Bro. Jottrand allege that William Stanhope acceded to the proprietorship of the Mons Lodge in the very same year. I do not believe that the one assertion has been influenced by the other, because the brethren at Mons seem to have been ignorant of the fact that Stanhope was since 1742 entitled to be called Viscount Petersham, whereas the Chaudfontaine brethren at least knew him to be a lord. How could either Lodge, however, know that his family name was Stanhope? And on what authority did he act? I will here venture an hypothesis. Every year the troops went into winter quarters, i.e., the war practically ceased, and we know that under such circumstances a sort of undefined truce existed which even permitted intervisiting. Stanhope, previous to his father's elevation to the rank of Earl in 1742, may have been initiated in a French Lodge, and his name would appear on his certificate as William Stanhope. If he advanced as far as the French degree of Scots Master, he would be entitled to make masons at sight and constitute Lodges, on his own authority. This I think he did, and that he not only constituted the Lodge at Chaudfontaine, but also that at Mons; both Lodges worked the Scots degrees from the first. The name on his certificate would be then masonically better known than his brand new title. That such Lodges should be his very own, his property, was in the nature of things, until it should please him to part with his authority. Unless he did have something to do with these Lodges, w h y was his family name better known than his title. If the brethren had merely invented his connection with these Lodges at a later epoch, they would have been ignorant of his family name and only known him by his title. It appears to m e that Bro. Gould was right, and that the British troops in Flanders did erect and leave Lodges behind them. The " Tableau Générale " states he received the Lodge from the Duke of Wharton on the 15th November, 1749; and a certificate yet in existence granted by this Lodge to one of its members on the 6th September, 1780, gives the date of the occurrence as 17th November, 1749. I think it more probable that this date is that of Petersham's resignation. If Petersham left with the army at the conclusion of the war, the Lodge would be without a head, and naturally Stanhope would resign his rights, so that the date would fit well enough, and the difference between 15th and 17th November may be accounted for by a scribe's error on one side or the other.
Certain it is that about 1742-1749 there was a stir in Masonic circles in Flanders, and many Lodges were established, either by individuals or by the Grand Lodge of France. The Lodge Parfaite Harmonie, which subsequently became the Prov. Grand Lodge, was established at Mons in 1748 by the Duke of Clermont, who at that time was the Grand Master in France, and whose Grand Lodge had for reasons of its own taken the name of Grande Loge Anglaise de France. And we soon hear of more Lodges, till in about 1765 there were a good many working under very various constitutions, English, Dutch, French, and Independent. Two hailed from England: the Discrète Impériale at Alost, No. 341, warranted 5th June, 1765, and the Constante Union, No. 427, Ghent, of the 18th July, 1768. De Vignoles, the English Provincial Grand Master for Foreign Lodges then appears on the scene. He conceived the plan of uniting them all under an English Provincial Grand Lodge for Austrian Flanders, and placed himself in communication with the Marquis de Gages, who in 1765 succeeded the Count de Pailly as Master of the Parfaite Harmonie, arranging that he should be appointed Prov. G.M. under England. The result was that in 1769, the Duke of Beaufort, G.M. England, granted a patent to de Gages as Prov. G.M. for the Austrian Netherlands, that the two English Lodges placed themselves under his jurisdiction, and that the Lodge Parfaite Harmonie was reconstituted as an English Lodge by warrant dated 20th January, 1770, and received the No. 394.
But the new power was not by any means acknowledged by the other Lodges, and letters are still preserved written by De Vignoles evidently in answer to remonstrances from the Lodges. One such in particular I have notes of, addressed to the Lodge Bienfaisante at Ghent. What had been the fate of the Parfaite Union at Mons during this time is difficult to ascertain. The " Tableau Général " says Stanhope resigned it to Bro. Fonson, at that time W.M., in 1770: the certificate to which I have already alluded, says that on the 20th February, 1770, it was resigned in favour of the Masters and brethren of the Lodge, without saying that Stanhope resigned it. In one case it would continue to be proprietory, in the othe rit would cease to be so. Personally I believe neither statement. I am inclined to think that the Lodge remained practically dormant until awoke by the stir which the constitution of the Provincial Grand Lodge in 1769 had caused. Possibly Fonson had become possessed of Lord Petersham's resignation, or of some document which enabled him to assume the Mastership. Then came, in 1773, (according to Cordier), the first efforts of the Provincial Grand Lodge to acquire jurisdiction over the Lodge, and curiously enough we find in 1773 a new minute book opened and entitled " nouveau régistre." But that is no guarantee that the former book, if such a one ever existed, went back any great period. Is it uncharitable to suppose that the Lodge, forseeing that it must finally succumb to the higher power, determined to at least place itself at the head of all the Lodges in the Province and not knowing exactly how or when it was constituted determined to claim as high an origin as conceivable? Stanhope in 1749 was not far back enough, because the Parfaite Harmonie, now the Provincial Grand Lodge, could itself claim 1748. Why not then make it appear that Stanhope himself in 1749 received the Lodge from the hands of someone else? Why in especial Wharton was chosen, we can scarcely say, but Montague may have been fixed upon because he was the first nobleman who occupied the Grand Master's Chair. The date was evidently intented to be consistent with this supposition, and was altered at various times to suit the facts when it was discovered that previous dates were untenable.
It is curious that the first William Stanhope, the father of Lord Petersham, and the first Earl of Harrington, was probably really in contact with Wharton just about the time when the dissolute Duke constituted the Lodge at Madrid, for in 1729 he was sent to Madrid and Seville especially to conclude a treaty wih Spain, but to avoid ceding Gibraltar.1 He succeeded admirably, and for his services was created Baron Harrington. This is probably merely a coincidence, I cannot see how it could be anything else. There is a further coincidence, which I mention also merely as a matter of curiosity. Bro. Jottrand tells us that in 1838, the Lodge Parfaite Union at Mons, the successor to the name of the old Lodge, (we must remember it is not really the identical Lodge) inscribed on its warrants the statement that it had been constituted in 1721 by Grand Master Anthony Brown, Count Montague: thus confounding Viscount Montague, Grand Master in 1732-3 with the Duke of Montague of 1721. Now in 1733 a Lodge actually was warranted by Viscount Montague for Valenciennes in French Flanders, and its name was Parfaite Union. There is perhaps a bare possibility that the Mons Lodge was a daughter of the Valenciennes Lodge?
But for some reason or other the name of Stanhope must have acquired a great hold on the masons of the Low Countries, because we find him again in the spurious document known as the Cologne Charter. The packet of forged documents, containing this charter and alleged ninutes of the Lodge Frederic's Fredenhall, was handed to Prince Frederick, Grand Master of the Netherlands in 1816, and the nine minutes of proceedings are supposed to cover the period 29th January, 1637, to 2nd February, 1638. In the minutes a Bro. Stanhope (Christian name not given), appears as ambassador from the mother or parochial Lodge at London. Is his name accounted for in these documents by such masonic activity in the Low Countries, that even in 1816 he was still remembered?
I think it will be acknowledged that although we may not be able to agree to the verdict which Bro. Jottrand demands at our hands, but rather incline to the opinion that the alleged 1721 origin was a pious fraud of the Mons brethren in 1775, yet his paper has been the means of provoking a very interesting and instructive discussion, and that he is well deserving of the vote of thanks which I now have the pleasure of proposing.
The vote of thanks was then seconded and carried unanimously
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