WWWCHOKIER


Cette carte geo-référencée de l'empire franc nécéssite le plug-in Google Earth et ne peut fonctionner sur les tablettes.

TENTATIVE DE CIVILISATION ETABLIE SUR L'ASSOCIATION LIBRE D'HOMMES LIBRES


1 CLODION ° 392 - † 448


Ce fut à Vrankrijk que se déroula la grande scène de l'investiture souveraine de Clodion fils de Theudemir.
Ce fut là également que prit naissance la dénomination propre à l'Austrasie « Ostrasia seu Francia » ou « Francia ».

Clodion fut un descendant des salien et des chamaves que Julien, après les avoir vaincu, avait laissé s'installer afin de ne pas s'aliéner complétement les tribus qui occupaient les bouches de la Meuse et du Rhin et auxquelles il eût été si facile d'intercepter les provisions de blé que les navires romains allaient chercher en Bretagne.

Les Chamaves et les Sicambres, voulant se donner un roi pour marcher sous ses ordres contre les dernières garnisons romaines qui s'étaient maintenues sur l'Escaut et la Somme, jetèrent les yeux sur Clodion, fils du Pharamond Theudemir

La première cité importante qu'il enleva, en 443, fut celle de Tournai ou il fixa sa résidence royale.

Clodion définit la première loi salique.



2 CLOVIS I ° 466 - † 511


Clodion mourut en 448 et eut pour successeur Mérovée, qui donna son nom à la dynastie mérovingienne, et auquel succède Childéric I. Ces trois premiers rois des Francs Saliens et Chamaves, avaient fixé leur résidence royale à Tournai.

Clovis I, fils de Childéric I, monté sur le trône des Francs Saliens en 481, à l'âge de quinze ans, se remit en marche et se montra le plus redoutable adversaire des Romains.

Poussant ses conquêtes dans les Gaules, il fixa sa résidence royale d'abord à Soissons, après la bataille de ce nom, ensuite à Paris en 505, après la mémorable victoire de Tolbiac, qui décida du sort des Gaules.

Clovis fut le véritable fondateur de la monarchie franque.



TENTATIVE DE CIVILISATION ETABLIE AUTOUR D'UNE AUTORITE ROYALE


3 PEPIN DE LANDEN ° 580 - † 640


Aux temps de désordre social et de guerres intestines, Pepin I de Landen compris qu'il n'était plus possible de songer à rétablir sur ses anciennes bases la société germanique, comme association libre d'hommes libres.

Avec Arnulf de Metz, il fut l'artisan de la soumission générale de la nation à une autorité royale forte et régulière et oeuvra à la réunion de tous les Francs sous l'autorité de Clotaire II.

Son oeuvre établit la paix, source de richesse qui fit refleurir les arts, les lettres, les sciences, les métiers, et tout ce que la tradition avait conservé de la civilisation romaine. Le commerce se développa et avec lui les échanges commerciaux avec la Syrie, l'Égypte, l'Afrique, l'Italie, l'Espagne, les îles Britanniques...

Avec Arnulf de Metz, il est l'artisan de l'âge d'or des Francs et leurs noms furent l'objet d'une vénération universelle dans les trois royaumes de Clotaire et dans les pays qui en relevaient.

Ancêtre de Charlemagne, Il fut désigné Maire du Palais d'Austrasie et précepteur de Dagobert I par Clothaire II.



4 PEPIN DE HERSTAL II ° 640 - † 714


Né à Chèvremont, il était né d'Anségise, fils d'Arnulf de Metz et de Begge, fille de Pepin I de Landen.

Le désordre s'était installé et la civilisation établie par ses ancêtres s'était évanouie, chacun tentant de s'enrichir par la trahison, bassesse et le meurtre.
Son père avait été assassiné et sa mère se refugia à Landen pour échapper à un mariage avec l'assassin de son père.

Son premier fait d'arme fut de tuer Gondewin, l'assassin de son père, avant de restaurer les frontières de l'Austrasie entamée par la Neustrie et la Bourgogne.

Il défit Théoderic III de Neustrie à la bataille de Testry et réintégra les Neustriens dans les biens dont ils avaient été dépouillés afin d'installer la paix. Il laissa le sceptre royal à Theodoric, mais le confina dans sa ville natale, ne le laissant sortir qu'une fois l'an sur un char trainé par des boeufs pour apparaître sur le trône au champ de Mars.

En exerçant de fait la mairie dans les trois royaumes et nommant son fils Drogon Duc Bourgogne et d'Aquitaine, il devint le véritable souverain. Bien que ne jouissant que du titre de Duc d'Austrasie, on ne le désignait qu'avec l'attribut de Dux et princeps Francorum.



5 CHARLES MARTEL ° 688 - † 741


Délaissant son épouse Plectrude, Pepin II de Herstal s'installa à Jupille avec sa concubine Alpaïde. De cette liaison naquit en 688 un fils nommé Karl que Pepin II investit comme héritier.

Après une prise de pouvoir difficile en raison de sa naissance, Charles Martel, défit les sarrasins à Poitier, les repoussa vers le midi et en délivra l'Europe.

Charles avait acquis par l'énergie avec laquelle il mania le pouvoir, un ascendant et une autorité qu'aucun maire palatin n'avait possédés jusqu'alors. La confiscation de l'autorité royale inaugurée par Pepin d'Herstal fut consolidée par Charles-Martel et il lui fut permis de tout oser. Il ne remplaça par le roi à la mort de Théoderic IV en 737. Avant de mourir, il partage entre ses fils, comme un héritage de famille, les provinces de l'empire, dans une assemblée générale des leudes, et pas une voix ne s'éleva contre cette usurpation.

Il assigna à Carloman, le premier-né, l'héritage paternel de l'Austrasie, de la Souabe et de la Thuringe, et à Pepin celui de la Neustrie, de la Bourgogne et de l'Aquitaine



PEPIN III LE BREF ° 714 - † 768


A l'origine, Pepin le bref n'aurait dû être pourvu que de quelque grand bénéfice réservé à des leudes importants, tels que celui d'une mitre d'abbaye, ou d'une crosse d'évêque. Il vivait insouciant s'adonnant au plaisir de la chasse à l'aurochs, et autres gibiers sur les rives de la Meuse liégeoise ou il s'éprit, entre autres, de Berthe au vallon de la Préalle. De ces amours naquit Charlemagne mais l'héritage inopiné qui échut à Pepin l'éloigna à Paris où sa dignité nouvelle ne lui permit pas de les emmener. Ce ne fut qu'après certaines tribulations qu'il put présenter Berthe à Paris. Charlemagne ne permit jamais que l'on mentionne ses origines illégitimes et s'assura qu'après sa mort personne de puisse la mentionner.

Carloman et Pepin le Bref étouffèrent les guerres civiles et terminèrent rapidement les guerres étrangères qu'ils entreprirent avant que Carloman ne renonce à son héritage tout en demandant de le réserver pour son fils.



TENTATIVE DE CIVILISATION ETABLIE AUTOUR D'UNE FOI COMMUNE


7 CHARLEMAGNE


Bertrade, la mère de Charlemagne était d'origine Hesbignonne, du Lignage Pippinien.

En 770, le pape Étienne adressa à Charles et à Carloman une lettre, par laquelle il les suppliait de ne pas épouser des princesses Lombardes, mais des femmes de leur propre Lignage, de eadem vestra Patria, scilicet ex ipsa nobilisirna Francorum Gentae. En cela, continuait-il, vous ne ferez qu'agir comme votre bis-aïeul Pippin, comme votre aïeul Charles-Martel, et, surtout, comme votre père Pippin: Etenim nullus ex vestris parentibus, scilicet neque avus vester, neque proavus, sed nec vester genitor, ex alio regno vel extranea natione conjugem accepit. (Dans Baronius, Annales Ecclesiastici, t. IX, p. 300, et dans Jaffé, Bibliotheca Rerum Germanicarum, t. IV, p. 460.).



PLAN DU SITE